Review – La Colline aux Coquelicots par Prince7

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DISQUE FOURNI PAR L’EDITEUR

Synopsis : « Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer. Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier… »

Staff :

  • Réalisation : Goro Miyazaki
  • Scénario : Hayao Miyazaki
  • Musique : Satoshi Takebe
  • Character design : Katsuya Kondo
  • Directeurs de l’animation : Kitaro Kosaka et Akihiko Yamashita
  • Histoire originale : Tetsuro Sayama
  • Studio d’animation : Studio Ghibli

Caractéristiques :

  • Durée du film : 90 minutes
  • Disponibilité : 24 novembre 2021
  • Prix de vente éditeur : 19,99€
  • Edition blu-ray simple

Qualité technique :

Le précédent blu-ray de La Colline aux Coquelicots sorti chez Buena Vista était d’excellente facture avec un débit élevé, une quasi-absence de colorbanding et aucun défaut notable.

Il est donc très décevant que ce nouveau blu-ray proposé par l’éditeur Wild Side et dont l’authoring a été effectué chez Hiventy, soit une catastrophe.

Le problème vient d’un gamma erroné qui a pour résultat de rendre l’image trop lumineuse.

Cette erreur est rédhibitoire car non seulement la colorimétrie s’en retrouve changée et le contraste grandement affaiblit (menant donc à moins de dynamique dans l’image et des couleurs plus ternes), tous les défauts potentiels de l’image vont aussi se retrouver accentués.

Du colorbanding fait donc son apparition ainsi que des macroblocks fréquents dans les cheveux de certains personnages sur plusieurs plans.

Ces problèmes ne sont pas liés au compresseur utilisé par le laboratoire Hiventy, le film proposant un débit élevé sur toute la durée du métrage avec le performant x264 dont les paramètres sont les mêmes que sur le blu-ray de Arrietty.

C’est donc une qualité d’image extrêmement décevante, d’autant plus quand on la compare au blu-ray précédent qui ne souffre pas de ces défauts.

10 comparatifs Buena Vista / Wild Side : https://slow.pics/c/EHOuxYbw

Mediainfo Wild Side : https://pastebin.com/jhYdBa6N

Mediainfo Buena Vista : https://pastebin.com/yCVG75PP

Qualité sonore :

Deux pistes audios sur ce blu-ray :

Une piste VO en DTS-HD MA 5.1 48kHz 24bits

Une piste VF en DTS-HD MA 5.1 48kHz 24bits

Le film a été mixé en 5.0, comme indiqué sur le menu du disque, mais les deux pistes sont en fait encapsulées dans un conteneur 5.1.

Je suis allé vérifier le canal dédié au caisson de basse et il est effectivement muet sur la totalité du film, l’audio 5.0 est donc bien respecté.

Je n’ai pas relevé de problème sur les pistes son de ce blu-ray, elles sont de très bonne qualité.

Edition :

Pour ce qui est des bonus physiques, l’éditeur ne m’ayant envoyé uniquement le disque, je ne peux pas donner mon avis dessus.

Je peux quand même dire que deux cartes sont inclues, un petit bonus sympathique.

Côté bonus vidéo, on retrouve :

– Aoi Teshima : Concert à 360° (52 minutes)

– Clip L’été des adieux par Aoi Teshima (6 minutes)

– Conférence de presse L’été des adieux (40 minutes)

– Première projection : discours de Hayao et Goro Miyazaki (6 minutes)

– Présentation du film au cinéma Scala-Za (24 minutes)

– 3 bandes-annonces

– 12 spots TV

Ce sont donc les mêmes bonus qui étaient présents sur l’édition Buena Vista mais sans la version storyboard du film, dommage car il reste suffisamment de place sur le disque pour l’inclure.

On espère revoir toutes ces versions storyboard des films dans une prochaine édition collector de ces films.

Je note aussi que les bonus ont été passés d’une cadence d’image de 29.970 entrelacé à 23.976 progressif, ce qui introduit des saccades.

Il est dommage de ne pas être resté sur la cadence d’origine de ces interviews et aussi d’avoir brulé les sous titres dans l’image (ces derniers sont ceux de l’édition précédente, y compris la police d’écriture).

Avis sur l’œuvre :

Après l’échec que fut Les Contes de Terremer, Goro Miyazaki revient à la charge pour son deuxième long métrage, cette fois-ci assisté de son père qui s’occupe du scénario.

La différence se fait tout de suite ressentir, d’une grande douceur, à la fois touchant et drôle, le film aura su me conquérir.

N’ayant pas lu le manga dont il est tiré, je ne sais pas si le film est fidèle à l’original mais cette adaptation reste dans tous les cas une franche réussite.

Conclusion :

Cette réédition du film par Wild Side n’a aucun intérêt tant que le blu-ray de Buena Vista reste disponible, celui-ci étant meilleur en tout point.

Je suis très déçu du travail effectué sur ce blu-ray, les autres disques de cette collection que j’ai pu visionner sont constamment meilleur que les précédentes éditions mais ce n’est pas le cas ici.

Je recommande d’acquérir une des précédentes éditions utilisant le disque Buena Vista, possédant une meilleure qualité d’image et les mêmes bonus, ou bien de faire importer le blu-ray japonais qui possède des sous titres français ainsi que le doublage français.

Achat non recommandé

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